Dans une mise en scène signée Ghislaine Hamel, coordonnatrice du programme, les élèves de l’option Théâtre-études du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup présentent leur nouveau spectacle-bénéfice d’humour « Enfin, vous v’là », inspiré de l’émission
Dieu merci!, le vendredi 27 novembre à 19 h à la salle Reine-Antier (auditorium) du Collège.En collaboration avec les Productions Baluchon, les élèves ont écrit des saynètes dans lesquelles trois invités seront mis à l’épreuve. La nouvelle marraine de l’option Théâtre-études, l’artiste multidisciplinaire pistoloise Marilie Bilodeau, ainsi que l’animateur Michel Roussel de CIMT TVA, fervent improvisateur et ancien de l’émission jeunesse
Le Club des 100 watts, seront présents en plus d’un invité mystère. La soirée sera agrémentée de numéros d’humour interprétés par les élèves de l’option.Les billets pour cette représentation unique sont en vente à la réception du Collège Notre-Dame et auprès des élèves de l’option Théâtre-études jusqu’au soir de la représentation. Le droit d’entrée est de 12 $ pour les adultes et de 7 $ pour les étudiants. Il est possible de réserver des billets ou d’obtenir de l’information supplémentaire en appelant au Collège, 418 862-8257.
L’option Théâtre-étudesL’option Théâtre-études du Collège Notre-Dame permet aux élèves qui s’y inscrivent de développer et de mettre à profit leurs talents et leur passion pour le jeu théâtral. Les élèves qui le désirent peuvent ensuite poursuivre des études postsecondaires dans cette discipline. Ils y acquièrent une formation en théâtre et en production.Les débutants participent à un volet parascolaire qui propose deux heures d’ateliers chaque semaine. Un nouveau volet parascolaire touche aussi la production de décors à raison d’une période hebdomadaire. Les élèves possédant une certaine expérience peaufinent leur art à raison de six heures par semaine pour un total de 200 heures de formation annuellement.
Marilie Bilodeau, nouvelle marraine de l’option Théâtre-étudesMarilie Bilodeau jongle avec la chanson, le conte, le théâtre, l'animation, les arts visuels, le maquillage artistique et la joaillerie. Parmi toutes ces disciplines, c’est la chanson qui lui permet de s’épanouir le plus.Sur scène, elle présente un côté tendre et un côté givré, un versant théâtral, humoristique et à grand déploiement et un autre plus posé, intime et poétique. Portée par une dynamique présence sur scène, elle fait tout autant rire que pleurer, faisant voyager dans un monde haut en couleur qu’elle appelle son univers marilien.D’abord interprète, elle a ensuite constaté que ses histoires méritaient aussi d’être chantées. Elle est donc devenue chanteuse parolière de la formation rimouskoise Osmundazz. Incapable de s’accompagner d’un instrument et étant plutôt néophyte en matière de théorie musicale, elle retourne sur les bancs d’école et s’inscrit au programme jazz-pop du Cégep de Rimouski. Elle y fait notamment la rencontre de Martin Roussel, qui lui donne ses premiers cours de piano et lui transmet la passion de cet instrument. Armée de seulement deux compositions, elle se hisse jusqu’à la finale nationale de Cégeps en spectacle, où elle remporte le second prix. Pour elle, c’est un signe, elle doit continuer dans cette voie.Elle s’inscrit alors à l’École nationale de la chanson. Entourée de Robert Léger, Claude Vallières et Marie-Claire Séguin, entre autres, elle peaufine sa plume, son oreille musicale et son sens de l’interprétation. Cette expérience lui permet de mieux définir son univers créatif, mais aussi de faire la rencontre de plusieurs auteurs-compositeurs-interprètes inspirants comme Vincent Vallières, Alex Nevsky, Lisa Leblanc et de fouler les planches des Francofolies de Montréal. Elle décide ensuite de s’exiler dans la Métropole afin de mieux connaître le milieu artistique et d’établir des contacts.L’épisode montréalais est cependant de courte durée. S’ennuyant de ses racines, de l’air salin et de la générosité des habitants du Bas-Saint-Laurent, Marilie Bilodeau retourne vivre dans son patelin pistolois. Sa mission : développer son projet de compositions et s’impliquer dans la vie culturelle bas-laurentienne. Bonne décision car depuis son retour aux Trois-Pistoles, elle a notamment remporté les honneurs de la catégorie « auteur-compositeur-interprète » du Festival Le Tremplin de Dégelis en 2014, collaboré à deux spectacles de danse de la chorégraphe Soraida Caron et fait la première partie des Sœurs Boulay, de Philippe B et de Damien Robitaille.Ayant maintenant trouvé la formule idéale pour donner vie à son univers, un trio voix, piano et violoncelle/contrebasse, Marilie Bilodeau est habitée par de grandes ambitions. Ses prochains projets sont l’enregistrement d’un mini album, l’écriture de nouvelles chansons et la production d’un spectacle professionnel qui pourra être joué à travers le Québec et partout dans la Francophonie.