Le Carrefour du Cégep de Rivière-du-Loup a récemment accueilli une centaine d’élèves de quatrième secondaire du Collège Notre-Dame, investis d’une mission. Inscrits au Programme Innovation-Solutions-Entrepreneuriat (PISE), ils étaient invités à résoudre des problèmes régionaux actuels en lien avec les 17 objectifs de développement durable de l’UNESCO.Lors de cet évènement novateur, baptisé «
L’Effet papillon CND, parce qu’ensemble on peut faire une différence », les jeunes, réunis en équipes, devaient mettre en commun leurs réflexions et leur créativité en recourant à la pensée design (
Design Thinking) pour trouver une solution concrète et viable à un problème réel. Au terme de cette journée intensive de travail collaboratif, ils étaient invités à présenter leur prototype de solution et à détailler sa mise en œuvre éventuelle. Ces projets potentiels feront partie du curriculum de PISE l’an prochain en cinquième secondaire.[caption id="attachment_10050" align="alignleft" width="300"]

Pierre-Olivier Lemieux, Julien Boucher, Paméla Bérubé, Céline Nyina du Pôle d’économique sociale du Bas-Saint-Laurent, Virginie Caron et Frédéric Létourneau.[/caption]Organisé par la gestionnaire du programme PISE, Barbara St-Pierre Tanguay, conseillère d’orientation du Collège Notre-Dame, l’évènement bénéficiait de l’apport du Cégep de Rivière-du-Loup, du Pôle d’économie sociale du Bas-Saint-Laurent, de La Ruche Bas-Saint-Laurent et du Living Lab en innovation ouverte (LLIO) du Cégep de Rivière-du-Loup. Parmi les propulseurs de projet, on retrouvait également Pierre-Olivier Lemieux du Centre Bureautique, Virginie Caron de Symbiote, Frédéric Létourneau de la SADC de Rivière-du-Loup, Julien Boucher de La Ruche du Bas-Saint-Laurent ainsi que Paméla Bérubé de PB Dimension RH. L’animation du processus de design avait été confiée à Rachel Berthiaume, appuyée par divers intervenants du LLIO.Qu’il s’agisse de la création de sacs à dos colorés ayant un impact sur les familles les plus démunies, d’un élevage de vers capables de manger le plastique, d’un mouvement social pour sensibiliser les gens à l’urgence d’agir face à la pollution ou d’assainissement des cours d’eau, les élèves ont fait preuve d’ouverture, d’imagination et d’innovation pour élaborer des solutions originales. Au terme de la journée, en partie grâce au Pôle d’économie sociale du Bas-Saint-Laurent, des bourses totalisant 1 000 $ ont été remises aux élèves pour le développement de leurs idées en innovation sociale et développement durable. Pour Barbara St-Pierre Tanguay, «
Il s’agit d’un bon départ pour tenter de changer le monde, un petit geste à la fois.»